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Auteur Fil de discussion: [Nostalgie] Le ROI du "Piano du pauvre" est mort ...  (Lu 7706 fois)
yvanoph
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Le PIRE des défauts, ne pas RECONNAÎTRE une erreur


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« le: Jeu. 11 Juillet 2013 à 13:35:26 »

 ... VIVE le Roi ! ! !

Un instrument, du cœur et HOP, c'était parti ! ! ! Pas d'électronique, pas de mixage, pas de montage, pas de mise en scène ni de "play back" ou autres gadgets, aucun chichi quoi, du pur et dur, tout simplement ?
Et ... réaction immédiate il y avait, car combien retrouvait le sourire, se levait pour danser...
Aujourd'hui, hier, il y a dix ans, cinquante ans, toujours le même charme, le même entrain, et il est fort à parier que les gamines actuelles hissées au "top" des "hit parades" en "vendant plus leur cul ou leurs formes" que leurs textes, régulièrement sans profondeur ni même parfois seulement sens, ne resteront pas si haut aussi longtemps, comme dans un demi siècle, purs produits de nos Sociétés de "C O N  sommation", comme ce genre de personne qui semblait faire partie des meubles, immuables, fiables, quasiment éternels ?


Certes, son départ était prévisible, et n'arrêtera pas le Monde de tourner, mais pour ces valeurs simples qu'il véhiculait, pour cet entrain qu'il savait diffuser, cette joie de vivre qu'il communiquait, BRAVO !

Lien : C'était Le Bon Temps

Lien : Clarinette et Polka


Tristement Yvanoph---

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La théorie, c'est quand on sait tout mais qu'absolument rien ne fonctionne !

La pratique, c'est quand tout fonctionne "farpaitement" sans vraiment savoir pourquoi, ni d'ailleurs  chercher à comprendre...

Chance inouïe, ici théorie et pratique fonctionnent  !
gb87
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« Répondre #1 le: Lun. 15 Juillet 2013 à 09:26:28 »

MONSIEUR Verchuren... les fiancés d'Auvergne, le chouchou de mon coeur, Ah si j'étais resté célibataire, le petit chapeau tyrolien... paso-doble, tcha tcha tcha et les p'tits bals de campagne... Riant
Cà fait "ancien", mais à chacun son époque et sa jeunesse, je n'envie pas les jeunes d'aujourd'hui.
Nous on a su s'amuser au rythme de l'accordéon et faire danser les "belles mères". C'était une condition inévitable pour pouvoir faire danser la fille convoitée: il fallait donc avoir de "bonnes manières" , PLUS le  costard/cravates/boutons de manchettes... On est loin du "Jeans débraillé avec le slip coloré qui dépasse vachement".... les pauvres petits, s'il savaient que "cette mode" est due aux prisonniers de Guantanamo: c'est un "code" pour "demander" un rapport sexuel avec un "autre partenaire prisonnier". Ils se montrent ainsi lors de "promenade" avec les gardiens... qu'est ce que c'est beau la mode... Choking Diabolik ... Nostalgie, quand tu nous tiens Riant
Bon allez, revenons à XWD...
@+ Guy
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Il est humain de se tromper, persévérer dans l’erreur est diabolique ... en quelques mots: Errare humanum est, perseverare diabolicum...

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gb87
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« Répondre #2 le: Sam. 09 Novembre 2013 à 11:24:52 »

Je crois que les jeunes d’aujourd’hui ignorent ce qu’est un tablier...

Vous souvenez-vous du tablier de votre grand-mère ?

Les mères et grand-mères portaient un tablier par-dessus leurs vêtements pour les protéger, car elles avaient peu de robes de rechange. En fait, il était beaucoup plus facile de laver un tablier habituellement en coton, qu’une robe, une blouse ou une jupe, faites d’autres tissus. Le principal usage du tablier de grand-mère était donc de protéger la robe, mais en plus de cela :
il servait de gant pour retirer un plat brûlant du fourneau, bien avant l’invention des "mitaines à fourneau",
iIl était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies,
depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs, les poussins à réanimer, et parfois les œufs à moitié éclos que maman déposait dans un fourneau tiède afin de faciliter leur éclosion.
 
Quand il y avait de la visite, le tablier servait d'abri aux enfants timides, d’où l’expression : «Se cacher dans les jupons de sa mère» !

Par temps frais, maman le relevait pour s’y emmitoufler les bras et les épaules. Et par temps chaud, alors qu’elle cuisinait devant le poêle à bois, elle y épongeait la sueur de son front.
 
Ce bon vieux tablier faisait aussi office de soufflet, alors qu’elle l’agitait au dessus du feu de bois pour le ranimer.
 
C'est lui qui servait à transbahuter pommes de terre et bois sec jusque dans la cuisine.

Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes; après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux. En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.

Quand des visiteurs arrivaient à l’improviste, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière ?
 
A l'heure du repas, grand-mère allait sur le perron agiter son tablier, c’était signe que le dîner était prêt, et les hommes aux champs savaient qu'ils devaient passer à table.

Grand-mère l'utilisait aussi pour sortir la tarte aux pommes du four et la poser sur le rebord de la fenêtre, afin qu'elle refroidisse. De nos jours ... sa petite fille l’y pose aussi, mais pour la décongeler...
Autres temps ... autres mœurs !
 

Il faudra de bien longues années, avant que quelqu'un invente un nouveau vêtement, qui puisse rivaliser avec ce bon vieux tablier utile à tant de choses.


Danger ?

Nous deviendrions bien fou aujourd’hui rien que de songer à la quantité de microbes qui pouvaient s’accumuler sur le tablier en une seule journée !
 
En réalité, la seule chose que les enfants de l’époque aient attrapée au contact du tablier de maman ou de grand-maman, ... c’est de l’amour !
Certains ferait bien de réfléchir à ces derniers mots dont ils ont oublié la signification...


En souvenir de nos grands-mères, envoyez ce document à ceux qui savent, ainsi qu’à ceux qui pourront apprécier, l'histoire du "tablier de grand-mère" !

« Dernière édition: Sam. 09 Novembre 2013 à 11:28:08 par gb87 » Journalisée

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« Répondre #3 le: Dim. 10 Novembre 2013 à 09:43:16 »

 ... que la lecture de ce texte et cette plongée dans le passé, aussi déjà un GRAND merci pour ce laps de temps hors nos systèmes de "CONsommation" ?

Une remarque pourtant... J'ai longtemps habité la campagne, et mes enfants petits n'ont pas vécu ni été élevés dans un milieu "désinfecté" ! ! ! Loin de là puisque vaches et poules dans la cours* de la ferme de l'autre coté, chemins de terre et de pierres ou faire du vélo demandait aussi d'être un tantinet équilibriste, bref loin de la "propreté" apparente de la ville ? (Dans les années quatre vingts j'avais été très surpris de découvrir dans le Dauphiné un relevé des taux de pollution au plomb des dents de lait récupérées dans la ville de GRENOBLE (38), dépassant de trente fois déjà le seuil autorisé à l'époque, comme quoi ?)

Je n'ai donc aucun regret quant au fait de les avoir très jeunes confronté aux pollutions et autres dangers naturels, car aujourd'hui, comparativement aux enfants nés et ayant grandis en ville, mes enfants sont nettement plus résistants aux agressions en tous genre ? Donc leurs corps ont appris de suite à réagir à tous ces agents externes immédiatement...


EN fait, c'est un peu comme cette culture du "tout prêt sous la main" via tous ces systèmes, informatiques ou autres, qui font que, entres autres, le goût de l'effort, l'usage de sa tête sont des habitudes perdues ? J'ai toujours été convaincu, et cela je l'écrivais dans les années quatre vingt dix, que nos "Sociétés de pré-chié" ne pouvaient mener l'homme qu'à un rang plus bas que les animaux qui, eux, conservent leur bon sens, et lui, en peu de temps, à sa perte...


Alors que VIVENT les bon vieux tabliers de nos grands mères et SURVIVENT toutes leurs habitudes et coutumes plus humaines que les écrans de débilités sur tous supports par exemple ? Yvanoph---


* Désolé, tellement donné de courS en Faculté que par automatisme je colle le S, et comme je me relis pas, "errare humanum est" ? C'est comme SIte, le petit doigt gauche décolle moins vite que l'index droit ne tape le i, d'où une apparition quasi systématique de cette erreur, mais que je sais devoir corriger, par habitude celle la ! Il FAUDRA que je me mette à penser aux S, là où il n'en faut pas...
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« Répondre #4 le: Dim. 10 Novembre 2013 à 20:18:01 »

A mon Grand Père...

Demain c'est le 11 novembre 2013 !

Les plus jeunes trouveront en ce jour, une journée de repos supplémentaire. Mais savent ils seulement à quoi ce jour de "congé" est dû ? J'en doute...

C'est l'Armistice de la première guerre mondiale, la plus dure, la plus rude, celle qui a fait des milliers de morts (Un million huit cent mille en fait...), et qui a fait tant souffrir les populations au siècle passé.

Wikipédia en dit ceci:
[…L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.]

Grand père a fait la "Grande Guerre" de 14-18, mais aussi la "Campagne d'Italie", pendant dans la seconde guerre mondiale. Il n'a nullement cherché à participer à ces deux guerres, mais son avis ne lui a pas été demandé, pas plus qu'aux autres, à l'époque. Enrôlé de force: "Mobilisation Générale", pour sauver et bouter l'ennemi hors de France.

Les combats finis, il en est revenu avec des "égratignures", au physique, et "quelques bleus à l'âme", mais sans plus, disait il, bien heureux d'être encore vivant. Et la vie "normale" a repris son cours. Il m'a vu naitre, grandir, prospérer, ainsi que tous ses petits enfants et arrières petits enfants, toujours guilleret et gentil.
C'était un homme droit, courageux, aimable, discret, simple et bon. Il me parlait peu de ses guerres. Si je lui en parlais, il évacuait très vite le sujet, les moins bons moments lui revenant certainement à l'esprit.

Et puis un beau jour de juin, à quatre vingt onze ans passés, il s'est éteint, emportant avec lui tous ses souvenirs.
Lorsque ses trois enfants (dont mon Père) ont trié ses affaires après son décès, ils ont trouvé son vieux portefeuille, celui qu'il avait toujours sur lui et dont il ne se séparait jamais. Dans les papiers qui étaient à l'intérieur, ils trouvèrent un "vieux morceau de papier", que personne n'avait jamais vu : une "Citation à l'ordre du mérite", pour sa présence aux combats sur le front, à Verdun, en 1916 ".
Là justement ou ses copains et des milliers d'autres combattants sont tombés pour la France dans les tranchées, écrabouillés par l'ennemi dans des conditions pas impensables !
Dans sa pudeur il n'avait jamais parlé de cette période de sa vie, même pas à ma grand-mère qu'il adorait. Personne n'en n'avait jamais rien su, il ne voulait certainement pas qu'on le prenne pour un héros… Il est parti avec son secret comme il l'avait certainement toujours souhaité.


Voilà, chers petits jeunes à qui, entre autre, nous devons tous cette journée de congé. Pour la mémoire de tous ceux qui sont tombés, rappelez-vous de ce simple récit, c'était pour sauver la France.
Pensez à eux de temps en temps, au moins une fois par an, vous leur devez bien ça…

« Dernière édition: Mar. 12 Novembre 2013 à 14:54:12 par gb87 » Journalisée

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Tags: Cuisine Opéra du pauvre Cuisine: vieux pain Cuisine pas cher 
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