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Auteur Fil de discussion: Il était une fois une souffleuse de vers, pardon, verre, ...  (Lu 9904 fois)
yvanoph
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Le PIRE des défauts, ne pas RECONNAÎTRE une erreur


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« le: Ven. 09 Décembre 2016 à 23:49:08 »

ATTENTION, cette histoire, pur produit totalement issu de mon imagination délirante, est tirée de celles de milliers de personnes toutes aussi ordinaires qu'extraordinaires et bien réelles, histoire non autorisée à la copie, à la reproduction sous toutes formes ni à toutes traductions car, pour information, déposée en ce qui concerne les Droits d'auteur et enregistrée pour Copy Right sous le N° 27631B9 chez www.copyrightfrance.com !

 ..., sa sœur, globe trotteuse si l'on peut dire, et, de l'autre coté de la montagne, deux frères.


Les deux sœurs, l'une discrète, comme effacée mais le cœur plus sensible, ayant le don artistique, sans le savoir mais avec un regard merveilleux sur le monde, l'autre, plus battante et fonceuse, n'ayant peur de rien et plus réaliste, avaient perdu leurs parents fort jeunes, leur mère partie dès la plus tendre enfance, suivi une dizaine d'années plus tard par leur père, usé bien avant l'heure à subvenir à leurs besoins, ne serait-ce que leurs offrir un toit et le pain quotidien ?

Son métier consistait à souffler le verre, partir d'une barre quelconque pour, par une succession de chauffes et mises en forme, coupes, découpes et rajouts, finir à une œuvre comme une coupe de fines dentelles ornée et munie d'anses en arabesques ?




La petite, toute émerveillée de voir ces transformations subtiles et pleines de doigté, admirait l'Art dont faisait preuve son géniteur, et passait en sa compagnie des heures dans l'Atelier sombre et froid...
Jusqu'au jour ou, son père, flatté de sa patience et en faisant preuve lui même en répondant à toutes ses questions, même les plus saugrenues qu'il puisse être pour une enfant de son âge, lui permit pour la première fois de souffler à son tour et donner vie, partir du néant, d'un bout de verre quelconque, et en sortir un rêve, un objet beau par lui même, qui, outre son aspect pratique, se suffisait à lui même par sa simple beauté, sa naissance ?
L'adulte lui n'y voyait qu'un objet utile de plus fabriqué à la demande, certes par son Art spécifique, mais aussi et surtout plus utile à celui qui l'emploierait qu'à lui, pour faire face à ses nombreux échos comme il en pleuvait chaque fin de mois...
Alors que la petite rêvait, lui rajoutant dans son esprit de ci de là quelque pointe, quelque arrondi, un méplat ici, une rondeur plus sensuelle par là, sans même d'ailleurs connaître seulement ces mots ni leurs sens ?

Et la plus grande, les pieds plus sur terre pourrions-nous dire, non pas qu'elle ne fut pas intéressée par le métier du Maître de maison et sa technique subtile, vaquait plus fréquemment et avec entrain à l'entretien du logis, entre corvées d'eau, de bois, de nettoyage du fourneau comme de faire bouillir la soupe, laver les écuelles, bref, pratiquement toutes les tâches ménagères ?
Sans oublier une fois l'an la grande lessive, à l'aide des cendres récupérées toute l'année, tous les draps à récurer, étendre et faire sécher dans l'herbe du pré à coté, sans oublier de les plier et rentrer le soir avant que l'humidité ne revienne en prendre possession, puis une fois définitivement sec les serrer consciencieusement dans les profondes armoires, quelques fleurs de lavande égrenées entre chacun...
Tout comme, une fois par mois, de faire le pain, ne pouvant manquer son tour à la cuisson au grand four communal, allumé pour la circonstance afin que toute la communauté du village bénéficie d'une chauffe bien moins onéreuse par le regroupement de tous, cuisson que de toute façon tous n'auraient su ou pu assurer à son domicile ?
Bref, tout un Art là encore, mais de vivre cette fois, que sa mère, avant son grand départ, avait pris le temps de lui transmettre, tout comme le lui avait enseigné sa propre mère, qui détenait ce savoir elle même de sa génitrice, laquelle devait le tenir de sa mère grand assurément ?


De l'autre coté de la montagne, en fait de la frontière, dans le Jura, vivaient deux frères, entourés de toute leur famille au grand complet !

Le père, agriculteur patient et observateur, leurs avaient dès la plus tendre enfance inculqué, outres les bases dispensées par l'instituteur, la patience, la réflexion, l'esprit d'analyse et donc la logique élémentaire, base de tout raisonnement dès lors que souhaitant expliquer le pourquoi du comment sinon arriver à un résultat à chaque fois qu'ils désiraient entreprendre quelque chose ?
Certes, les expériences avaient été nombreuses, parfois même dangereuses, et fréquemment loin d'être couronnées du succès escompté, mais ils en avaient acquis un esprit affuté d'auto critique, indispensable pour remettre cent fois l'ouvrage sur la table si nécessaire, enfin, disons autant de fois que nécessaire pour arriver au terme de chaque expérience et surtout à la réussite tant attendue ?

Bref, les deux gaillards, en bonne santé, n'hésitaient pas, outre nourrir leurs cervelles de tous ces savoirs acquis et vérifiés au fil du temps, à donner de sérieux coups de main au père et autres adultes, tant par les foins à couper, étaler pour les faire sécher, l'andainer pour le ré étaler au lendemain avant finalement le rentrer une fois véritablement sec car source de trop d'incendies si engrangé un peu humide, l'échauffement du à la pourriture non aéré finissant par bouter le feu ?
De même pour abattre les arbres puis biller les troncs, celle de pied souvent conservée pour les futurs meubles à fabriquer aux jours de leur mariage, voire même si une belle pièce la sur bille ? Les grosses branches à débiter à longueur d'un pied pour le fourneau et refendre avant de les empiler en quelque endroit abrité et au courant d'air pour la sèche avant l'hiver, les menus branchages réduits en fagot pour allumer au petit matin le feu, bref, autant de travaux les plus divers et variés au fil des saisons et surtout des besoins...

C'est ainsi que l'un d'eux, son père l'hiver travaillant quelque peu le bois comme à l'accoutumée pour s'occuper utilement, se passionna pour le travail de cette matière ! Découvrant un toucher différent selon le bois sous la main, préférant le noyer pour son contact doucereux et sa facilité d'usinage et même de ponçage au merisier rétif présentant de nombreux contrefils tortueux quoique du plus bel effet à vrai dire une fois ciré, sinon pour quelque belle pièce d'ébénisterie le châtaigner ou encore mieux l'orme, quoique ces bois plus siliceux obligeant sans cesse à refaire le fil du rabot ou du ciseau sur la pierre, enfin le chêne, qui exige patience entre sa coupe puis son bain quelques années en eau courante afin de lui perdre un peu de tanin, normalement jusqu'à ce que l'écorce puis l'aubier s'en détachent tout seul pour enfin mettre des années à sécher après son sciage, employé pour les riches escalier ou les portes d'entrée, sinon le hêtre, généralement de droit fil et résistant, sinon et en dernier recours le sapin, ce résineux à la si bonne odeur comparativement à celle du merisier sentant trop les excréments de chat, mais si collant au toucher et encrassant les outils par ses poches de résine, c'est donc ainsi que l'un d'eux s'enticha du travail de cette matière si noble et à laquelle il voua un profond respect, allant même jusqu'à leurs parler la veille de l'abattage, qui avait toujours lieu en bonne lune et bonne saison, excepté le noyer qui lui se devait d'être arraché, toutes ses racines patiemment déterrées la veille, travail délicat, pénible et exténuant ? Car bien peu le sait, mais un noyer directement coupé à sa basse pourrira irrémédiablement, sinon même sec finira rongé par les vers...




L'autre, plus passionné par ce fer capable de couper à peu prés tout, se passionna lui pour le travailler ! De ses mains sortirent une forge, et une fois qu'il en eut fait le tour, un four, apte, pas au bois bien sûr, de fondre tous types de métaux, jusqu'au bronze nécessitant les plus hautes températures, quoique la fonte pendant un temps lui posa problème...
Après la fonderie suivit l'usinage, par sciage, puis à la lime, la râpe pour les ébauches, à denture fine pour les finitions, toujours en respectant la technique les traits croisés quant l'obtention d'une parfaire planéité, voire la carde pour les surfaces maintenues brutes et juste à peindre ?
Dans une région de tourneurs sur métaux pour l'horlogerie finirent par arriver dans l'atelier de la maisonnée un tour parallèle, cette machine permettant un peu comme si nous faisions tourner régulièrement une pomme de terre sur un axe de la peler avec un outil, à la différence que l'outil ne suivant pas le contour de cette dernière, elle finissait par prendre la forme d'un cylindre parfait !
D'un cylindre pouvaient naître touts les cônes possibles et emmanchements les plus divers, puis les filetages... Et même une surface carrément plane, un cône pouvant faire après tout 180 ° ?
Mais cela ne lui suffisant pas, arriva un beau matin carrément la fraiseuse universelle, avec ses multiples équipements les plus divers, comme plateau diviseur ou alidades pour entrainements au pas. A lui les formes planes certes, d'équerre ou à un angle quelconque, et donc les glissières, à lui les came les plus tordues comme les plus pointues, à lui les pignons de toutes dentures, tout lui rentrait dans les mains et dans la tête aussi facilement que son couteau dans la motte de beurre oubliée sur la table en plein soleil ou auprès du fourneau ?

Bref, l'un comme l'autre, issus de la terre par leurs naissances et bien que nourris par elle, s'étaient trouvés de nouvelles passions, de nouveaux métiers, bien plus lucratifs que celui de leurs ainés, quoique à vrai dire aussi bien plus prenant, leurs laissant de moins en moins le temps de vivre dehors, près de ces champs, ces bois qui pourtant leurs apportaient toujours l'essence même de leurs travaux ?
En quelques années chacun s'était taillé, forgé une bonne réputation en sa matière, les bons échos amenant sans cesse une clientèle plus exigeante certes, mais aussi, cela va de pair, plus aisée et qui discutait bien moins les tarifs.


La suite sera pour demain, bonne nuit, Yvanoph...

Journalisée

La théorie, c'est quand on sait tout mais qu'absolument rien ne fonctionne !

La pratique, c'est quand tout fonctionne "farpaitement" sans vraiment savoir pourquoi, ni d'ailleurs  chercher à comprendre...

Chance inouïe, ici théorie et pratique fonctionnent  !
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